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Récit d'observation - Contact rapproché avec une petite genette

21 juillet 2012

Il est 20h00, je suis enfin à mon poste d’observation, bien dissimulé sous mon filet de camouflage à quelques mètres de la maison abandonnée. C’est la deuxième année à suivre qu’une genette a mis bas dans le grenier.

Je suis bien calé derrière ce poteau que je connais bien maintenant et je tente de me confondre avec la haie arborée juste derrière moi.

Quel bonheur ! Encore un peu d’attente avant de voir la petite famille, le temps de bien savourer cette attente paisible et de s’abandonner délicieusement à la contemplation tout en écoutant le bruit de la rivière proche.

Cela fait 10 jours que je ne suis pas venu, les jeunes ont dû grandir et il y en a 3 cette année !

Il est 21h00. Il ne faut plus du tout bouger et scruter les différents points de sorties habituels, notamment le passage entre le mur et la charpente où la mère aime descendre pour se reposer sur le rebord d’une fenêtre en attendant le crépuscule.

Il fait chaud ce soir et quelques bons gros moustiques profitent de la situation mais il faut éviter le moindre geste.

21h20, j’entends des petits bruits dans les branches derrière moi.

Surtout, ne pas se retourner.

Il s’agit peut-être d’une famille de loirs ?

C’est quand même un peu tôt pour des loirs même si cela m’est déjà arrivé d’en observer avant la nuit.

De toute façon il faut absolument rester immobile.

21h30, alors que les petits bruits persistent derrière moi, je sens une petite pression dans le dos au niveau des épaules, comme si une personne me tapotait doucement avec le doigt.

Je ne comprends pas trop, ce n’est pas une branche, il n’y a pas de vent !

Je me retourne très lentement.

Et là, je me retrouve nez à nez avec une petite genette, elle est tellement proche de ma tête qu’il m’aurait fallu mes lunettes de presbyte !

Elle me regarde en me reniflant, à la fois curieuse et intriguée, une autre petite est juste derrière elle !

Elles repartent finalement et très vite m’oublient pour d’autres jeux plus amusants.

Mais moi, je ne suis pas prêt d’oublier!

 

Le lendemain, je les observerai toutes les 3 avec leur mère dès 20h10 et pour la première fois, je pourrai entendre les cris de contacts des jeunes semblables à de petits miaulements …

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